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texte de Stéphane Talbot (2017)

Le réel de Florent Girard est-il trop exigu, qu’il faille l’agrandir ?

Ses grandes toiles augmentent l’espace, donnent l’envie de pénétrer l’œuvre, presque physiquement !

Ces grands formats nous y incitent, nous pourrions glisser une jambe afin d’entrer dans chacun de ces univers.

Nous serions alors à coup sûr dans une pertinente complexité, une topologie !

Vous savez, comme lorsque l’on cherche une définition dans un dictionnaire, souvent ça nous renvoie à la recherche de la définition d’un autre mot, qui dans sa définition nous renvoie à une troisième définition de mot, qui… mis bout à bout de manière implacable et passionnante constitue un langage... une musique.

La couleur est puissante, accentuant par contraste de tonalités cet éveil dans lequel elle nous met. Osée, elle ripe d’espace en espace permettant ainsi la construction de kaléidoscopes mentaux structurés par une géométrie solide, anguleuse puis par des circulations libres de surfaces courbes, de conduites et de lignes de fuite.

Comme un anneau de Möbius qui par torsion souple nous fait changer de face, tout en restant sur la même.

Le chemin que notre œil parcourt en regardant ces peintures ne sera pas le même lors d’un hypothétique retour, peu importe, cet univers très ouvert de combinaisons, qui peu à peu se construit en nous, devient notre propre fiction.

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Stéphane Talbot. Janvier 2017.

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