top of page

extrait du texte de Julien Daffe (2013)

Florent, être insoumis, zigzagant de ses pinceaux, captant la vie, emporté par la brise, écume, tissant la peinture, la révoltant, chant de chez lui, ses racines, la généalogie, les planches en bois de son atelier, les molécules, il s’extrait tel une plante.

[...]ce qu’il nous montre c’est l’inverse, ce sont les déchets des saisons, la naissance du virtuel, c’est le cycle industriel, plan opaque, critique acide, populaire, c’est le pop renversé|...]

Il me semble qu’il est dans le style des vanités, tirant le rideau, modernité implacable tirant ses racines dans la fin du baroque. Plan opaque pour trois quarts

[...]

C’est « une archéologie du savoir », un paysage intérieur, l’emprisonnement, il multiplie les points de fuites comme pour maintenir une certaine stabilité mais on voit qu’ils sont multiples, comme schizophréniques, infinis, dans l’inconscient, il n’y a pas de point de fuite.

[...]

Il n’y a pas de temps dans ses peintures, c’est comme un résumé des différentes attaques du peintre, dans le sens où les premières choses que fait un peintre lorsqu’il commence sa toile, Florent renouvelle le geste, il n’y a pas de fin, c’est son moteur envers et contre tout.

[...]

Les couches sont devenues de plus en plus minces au fur et à mesure de l’histoire de l’art, laissant des trous béants, introspection.

​

Julien Daffe

bottom of page